1914 – 1918 La formation des hommes au combat

1914 – 1918 La formation des hommes au combat

1914 : La guerre éclate

À la tête d’une compagnie de fusiliers-Marins, Hébert est grièvement blessé à Dixmude*.

Il reçoit 2 balles :

Une qui le laissera invalide du bras gauche,
Une autre à la poitrine qui est arrêtée par son carnet d’officier.

Il restera plus d’une année à l’hôpital. Les médecins veulent amputer : il refuse.

 

 

 

* Bataille de Dixmude :Envoyés à Dixmude, en Belgique, les fusiliers marins, sous le commandement de l’amiral Ronarc’h, avaient pour mission d’empêcher l’encerclement de l’armée française. L’ordre de Foch était clair et rude: « le rôle que vous avez à remplir est de sauver notre aile gauche jusqu’à l’arrivée des renforts. Sacrifiez vous. Tenez au moins 4 jours. »
Avec une bravoure et un courage extraordinaire, ils ont tenu… 3 semaines !; à 6000 face à 50.000 allemands.

Le constat est fait que les troupes de marine, formées à la Méthode naturelle, qui savent marcher, courir, ramper, porter, lancer, progresser en quadrupédie, lever, passer en équilibre… ont de bien meilleurs résultats au combat que les autres troupes formées par la méthode officielle.

Aussi, Hébert, non encore guéri, et invalide d’un bras, est alors rappelé et chargé de l’entraînement des troupes d’assaut de l’ensemble des armées.

C’est donc un… marin…, invalide… qui est chargé, en pleine guerre, de « re-former » les fantassins de l’armée française. (Les armées anglaises et US ne tarderont pas à faire vite de  même…).

1916 : Georges Hébert crée le “Parcours du combattant”

Ses principes sont donc mis en œuvre et il crée, à cet effet, en 1916, un  “parcours d’obstacles”, mondialement connu aujourd’hui sous le nom de :

« Parcours du combattant »

…et qui a été, depuis, adopté par toutes les armées du monde.

Combien de vies auraient pu être épargnées si l’ensemble des troupes avait été formé, dès le début du conflit, à se jeter à terre, ramper, sauter etc, et avait reçu un entrainement complet et utilitaire… ?