1903 : les prémices
Hébert a déjà quelques idées sur la formation physique des hommes.
Il veut un entraînement :
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- Complet
- Naturel
- Utilitaire
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Il est proche de DEMENY et de COUBERTIN et s’oppose à la méthode officielle en vigueur (méthode de l’école de Joinville qui reprend la méthode Suédoise (mouvements analytiques, effectués sur place)).
Il soumet un plan de réforme de l’enseignement de la « gymnastique » à la Marine Nationale qui l’affecte à l’Ecole des commandos de marine à Lorient.
L’aventure commence…
Des mouvements analytiques, encadrés, cadencés…
1904 : Lorient
Il prend la direction de l’entrainement des troupes de marine et commence à y appliquer ses idées.
Il remplace l’enseignement rigide et purement musculaire dispensé à plus de 1200 hommes par un enseignement plus utilitaire et établit des performances cotées (le futur « Code de la force ») pour en mesurer les résultats, qui s’avèreront extrêmement probants.
Mais il est isolé, le reste de l’armée continuant à utiliser la méthode officielle de l’Ecole de Joinville.
1907 : Premier livre
Hébert publie son premier livre: “L’Education physique raisonnée”. L’ouvrage est préfacé par Demenÿ dont on reconnaît l’influence.
Dans ce livre, Hébert continue à utiliser certains gestes de la méthode suédoise. Il écrira des années plus tard que c’était une erreur de sa part mais qu’ « il ne pouvait réformer brusquement au sein d’une institution telle que l’Armée… et avait dû faire des concessions » (Strohl, Revue de l’éducation physique).
L’armée de terre choisit la Méthode suédoise qui devient sa méthode officielle.
Les armées de terre et de mer s’opposent alors frontalement sur la méthode à retenir.